jeudi 14 novembre 2013

Jacques Degioanni, « tué à l’ennemi » à 26 ans

Jacques-Franck, 53 ans, se souvient de son arrière-grand-père Jacques Degioanni, « tué à l'ennemi » en août 1914 à l'âge de 26 ans. Des lettres écrites par ses camarades de combat sont parvenues jusqu'à lui.

C’était mon arrière-grand-père, Jacques Degioanni, né le 2 mars 1888 à Fontan (Alpes-Maritimes). Il est mort le 22 août 1914, « tué à l’ennemi », lors de la bataille de Rossignol en Belgique. Sa veuve, mon arrière-grand-mère, Clotilde Degioanni, ne s’est jamais remariée. Elle est morte très âgée, vers 85 ans, je devais en avoir 13 ou 14 alors.

Fiche de Jacques Degioanni sur le site Mémoire des hommes.


Mon père m’a remis, voici quelques années, des courriers des camarades de combat de son grand-père, donc. Des lettres simples, extrêmement émouvantes, écrites à la plume et à l’encre sur un mauvais papier bleu ; des lettres qui décrivent son courage, sa blessure ; et informent sa femme de son décès. Je ne les relis jamais sans pleurer.

À ce jour, je ne me suis encore jamais rendu sur sa sépulture, quelque part dans le cimetière militaire français de Rossignol, dans la Région wallonne.

Jacques-Franck Degioanni (@degioanni)

NB : les liens ont été ajoutés a posteriori, sauf celui sur la bataille de Rossignol. L'image a été fournie par l'auteur.

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